quarta-feira, novembro 29, 2006

 

Colóquio Deveras Interessante!!

Colloque International de L'AIRDF:
Didactique du français : Le socioculturel en question

Les raisons d’une thématique


1. La place du socioculturel dans l’histoire du champ de la didactique du français

L’AIRDF (DFLM alors), dans son texte d’orientation de 1998, pose comme centrale la question de la « diversité des publics », qui interroge les « réalités sociales et culturelles dont il faut tenir compte », et affirme la plus grande efficacité des démarches d’enseignement-apprentissage qui, notamment, « prennent le plus en compte les pratiques socioculturelles extrascolaires » et envisagent leur articulation avec les pratiques instituées scolairement.

Une telle préoccupation porte la trace de plusieurs phénomènes qui ont justifié l’émergence de la didactique dans les années 1970 :
- la mise au jour, par d’importants travaux sociologiques, des déterminations sociales possibles de la réussite scolaire ;
- l’observation d’un écart entre les pratiques langagières et culturelles scolaires et celles d’une partie des élèves ;
- l’affirmation (parfois militante, mais sous-tendue par une exigence théorique) de la possibilité de penser - sur les plans théoriques et pratiques - la réduction de cet écart et donc d’accompagner la démocratisation de l’école.

Cette prise en compte du socioculturel s’inscrit dans des débats récurrents autour de diverses dimensions de la didactique : la définition des objets d’enseignement-apprentissage (intégrant plus ou moins la question de leur fonctionnement socioculturel) ; les modes de mise en œuvre des contenus (convoquant plus ou moins les caractéristiques des apprenants) ; la prise en compte plus ou moins importante des pratiques extrascolaires des élèves.

La problématique de la part du socioculturel dans l’enseignement-apprentissage est donc un des éléments fondateurs du champ de la didactique du français, qui a contribué historiquement à sa clarification. Elle semble cependant quelque peu minorée dans le champ actuellement, notamment en raison de la diversification croissante des objets de recherche en didactique du français, ce qui peut donner à penser que la problématique relève finalement plus de disciplines contributoires (comme la sociologie) ou de disciplines en marge du champ (comme les approches socio-psychologiques).

2. Les raisons actuelles de s’intéresser à la part du socioculturel dans la didactique du français et dans l’enseignement-apprentissage du français

Parmi les nombreuses raisons susceptibles de justifier le choix de cette thématique, l’accent peut être mis sur les cinq suivantes :
- dans la mesure où l’« échec scolaire » ainsi que les difficultés langagières et culturelles apparaissent, de manière permanente, différenciés socialement, il est important de préciser comment la discipline Français participe de cet effet et comment elle peut éventuellement y remédier ;
- il paraît aussi nécessaire d’analyser les dimensions socioculturelles des objets, des pratiques, des normes et des visées de la discipline Français - telle qu’elle existe aujourd’hui ou telle qu’elle est pensée au sein du champ de la didactique ;
- les mêmes questions se posent concernant le rôle de la didactique du français, qui doit interroger (de façon critique) ses propres présupposés théoriques et évaluer les conséquences (positives ou négatives), en matière de « démocratisation » et de réduction de l’« échec scolaire », des propositions théoriques et pratiques qui ont été construites dans son champ ;
- de la même manière il semble important d’interroger dans cette perspective, les articulations, effectuées ou possibles, entre disciplines contributoires, entre corps théoriques (par exemple, en quoi le social pensé dans une perspective socioconstructiviste s’articule avec le socioculturel), entre concepts (tâches, rapports à...) dans la théorisation didactique ;
- enfin, cela peut permettre un retour intéressant sur l’histoire et le fonctionnement de la didactique du français.



Types de Propositions:
1. Pour les ateliers: un texte de propostition d'une page (3000 signes - espaces compris - au maximum), accompagné d'un résumé de 5 lignes (1000 signes).
2. Pour le symposium: une proposition commune précisant l'objet de débat (1000 signes) et une proposition par équipe (3000 signes chacune).

Axes du Colloques
- le lien avec la thématique (ci-dessus)
- l'originalité de la contribution, qui devra être conçue pour le colloque;
- l'explicitation du cadre théorique, de la problématique et de la méthodologie;
- en cas de présentation de données empiriques, l'analyse des resultats obtenus ou attendus.


> Le comité scientifique


- Jean-Paul Bernié, IUFM d’Aquitaine ; Dominique Guy Brassart, IUFM Nord-Pas de Calais; Bertrand Daunay, université Charles de Gaulle - Lille 3 ; Isabelle Delcambre, université Charles de Gaulle - Lille 3;
Joaquim Dolz, université de Genève; Jean-Louis Dufays, université de Louvain; Jean-Paul Laurent, université de Namur; Véronique Leclercq, université Lille 1; Marie-Claude Penloup, Université de Rouen; Sylvie Plane, IUFM de Paris; Yves Reuter, université Charles de Gaulle - Lille 3; Claude Simard, université Laval de Québec; Thérèse Thévenaz, université de Genève

Le comité d’organisation


Responsables :
- Bertrand Daunay; Isabelle Delcambre; Yves Reuter

Autres membres : Christine Barré de Miniac; Marie-France Bishop; Delphine Bruggeman; Cora Cohen-Azria; Caroline De Croos; Aurélie Dupré; Martine Fialip-Baratte; Rouba Hassan; Maria Kreza; Dominique Lahanier-Reuter; Guy Legrand; Brigitte Lepez; Anne-Catherine Oudart; Antoine Thépaut; Dominique Tissoires

Contacts

bdaunay@nordnet.fr
airdf2007@hotmail.com

Page web du Colloque pour plus d'informations
http://www.lille.iufm.fr/airdf2007/index.php3
Cliquez ICI

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Comentários:
Olá amigo, após uma parajem forçada, voltei para te dar um abraço, retive o teu texto para o apreciar nas calmas...

Aquele abraço
 
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